Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein,
connue sous le nom de madame de Staël
romancière, essayiste,
1766-1817
NDLR : Issue d'une famille de banquiers genevois richissime, fille de Jacques Necker, qui fut ministre des finances de Louis XVI, elle épouse le baron Erik Magnus de Staël-Holstein, son aîné de dix sept ans, ambassadeur du Roi de Suède à Versailles. Sa vie sentimentale est tumultueuse, notamment par sa relation avec Benjamin Constant et les époux se sépareront en 1800. Éloignée par Napoléon Bonaparte qui se méfie d'elle, elle se réfugie en Suisse dans son château familial d'où elle continue à écrire et à animer un cercle de rencontres et de réflexions. Veuve en 1802, elle se remarie avec Albert de Rocca, jeune officier Genevois, et revient à Paris à la Restauration, où elle rouvre son salon parisien. Elle meurt en 1817, d'une attaque de paralysie, laissant un ouvrage posthume intitulé "Considérations sur les principaux évènements de la Révolution française" et publié en 1818.
"Un homme doit savoir braver l'opinion, une femme, s'y soumettre"
Épigraphe de Delphine
"On a raison d'exclure les femmes des affaires publiques et civiles : rien n'est plus opposé à leur vocation naturelle que tout ce qui leur donnerait des rappports de rivalité avec les hommes : et la gloire elle-même ne saurait être pour une femme qu'un deuil éclatant du bonheur".
De l'Allemagne
NDLR : Imaginez simplement qu'une femme telle que Madame De Staël prononce ces mots aujourd'hui...